La culture d’entreprise plus importante que la stratégie ?

Découvrez l’interview d’Elisa Rummelhard, première employée de My Little Paris ! Tout d’abord chef de projet sur les opérations médias partenaires, elle crée et développe My Little Studio, l’agence de création de contenu de My Little Paris. Elle est aujourd’hui brand love manager, en charge de faire rayonner la marque auprès des candidats et talents My Little.

Elisa Rummelhard portraitQuelle est votre mission sur terre ? Vous avez 140 caractères !

Inspirer, surprendre et donner envie de savourer le quotidien, aussi bien à nos abonnées qu’à nos équipes !  

La marque employeur telle que nous la connaissons aujourd’hui est-elle appelée à disparaître ?

Je pense que la « marque employeur » n’est pas si différente de la marque elle-même, qu’elle n’en est qu’un prolongement. C’est pourquoi sur mon poste je suis à la fois en charge du recrutement, de la gestion des talents et du développement de la marque vis-à-vis de nos abonnées. J’étais la première employée de My Little Paris. Quand on a créé ce pôle « Brand Love » il y a un peu plus d’un an, je me suis aperçue que nous étions très exigeants sur la « user experience » que nous proposions à nos abonnées, mais beaucoup moins sur la « candidate experience ». Quand ces mêmes abonnées - que nous choyions au quotidien – nous écrivaient avec tous leurs espoirs et tout leur cœur, il arrivait trop souvent qu’on leur réponde tardivement, voire pas du tout. L’enjeu pour nous est de réussir à proposer l’expérience la plus cohérente et qualitative possible, pour continuer à développer la marque My Little Paris dans son ensemble.

Pouvez-vous nous faire le pitch de la culture d’entreprise chez My Little Paris ?

Pour nous, la culture est primordiale, elle est même plus importante que la stratégie. C’est elle qui fait la différence au jour le jour, qui joue sur l’engagement des équipes et sur l’énergie qui les porte. La culture My Little Paris est une culture de la créativité avant tout. On considère qu’il n’y a pas d’individus qui seraient créatifs et d’autres non, mais que c’est l’environnement qui va favoriser ou non cette créativité. Pour nous, cela passe par un environnement de travail physique (nos locaux ressemblent plus à un appartement qu’à des bureaux), par des outils de partage d’inspiration et par des rituels pour stimuler les équipes : nous organisons par exemple un Mégalab chaque mois, cycle de conférences interne qui a lieu dans un théâtre et où chacun peut monter sur scène pour parler d’un sujet qui lui tient à cœur.

Si vous deviez citer une source d’inspiration dans votre métier, quelle serait-elle ?

De manière générale nous adorons faire des ponts avec d’autres métiers, d’autres secteurs et recruter à contre-emploi pour bousculer nos façons de penser. Notre directrice de publicité est une ancienne danseuse étoile, un de nos directeurs techniques un ancien médecin... Voilà pourquoi on s’inspire de secteurs très différents : comment fonctionnent un studio de création, une escadrille de voltige ou un service d’urgences… Nous avons également beaucoup réfléchi à la possibilité de reprendre les apprentissages de la permaculture pour construire un environnement digital pérenne. La créativité ce n’est pas inventer des idées de nulle part, mais plutôt imaginer des ponts et des liens entre les univers. Et on essaie ainsi d’être créatifs aussi sur notre management !